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(IV) Le déclin |
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1931 est sa
première année difficile, une année "sans", comme
cela arrive quelquefois. Malade, il ne peut défendre son titre à
Roland-Garros, laissant ainsi Borotra défendre victorieusement l'honneur
de l'équipe de France. Mais Wimbledon est une catastrophe : super
favori et classé tête de série N°1, Cochet est
inexplicablement battu au premier tour par un anglais inconnu du nom de
Sharpe et dont on n'entendra plus jamais parler. Triste satisfaction, à
la suite d'un pari, Cochet remporte l'épreuve de consolation, réservée
aux battus du premier tour! C'est probablement la première et la
dernière fois qu'un N°1 mondial remporte cette épreuve
secondaire!
Même déconvenue en double avec Brugnon, où les deux français s'inclinent en finale face aux américains Lott et van Ryn, d'excellents spécialistes par ailleurs et récents vainqueurs de Roland-Garros. Cochet sauve quand même la coupe Davis face aux anglais en finale, en remportant ses deux simples. Mais, la retraite annoncée de Borotra et les premières défaites d'une carrière jusque là sans faille, annoncent des lendemains difficiles pour la défense de la coupe. Combien de temps Cochet seul pourra-t-il défendre le trophée? |
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Finale de Forest Hills, 1932. |
1932 confirme
cette impression de fin de règne. Si Cochet remporte sans trop de
difficultés Roland-Garros, c'est en l'absence de la nouvelle terreur
du tennis mondial, le jeune Américain Ellsworth Vines qui un mois
plus tard, débarque en Europe et frappe la balle avec une rare violence,
gagnant Wimbledon d'une façon pour le moins expéditive.
Face à cette tornade, les français semblent soudain bien désarmés pour espérer conserver la coupe Davis. Mais à la surprise générale, c'est l'ancien, Borotra, qui sauve le match en remportant ses deux simples, mystifiant Vines le premier jour par des montées au filet pour le moins audacieuses. Cochet, dans le dernier match, confirme son déclin en perdant pour la première fois un match de coupe Davis à Roland-Garros. Contre Vines, qui cette fois, ne s'est pas laissé surprendre, Cochet mène deux sets à zéro, puis se laisse remonter, incapable de tenir la distance. Certes, le match n'était pas décisif pour l'issue de la rencontre, mais quand même. Le magicien n'est plus ce qu'il était. Un mois plus tard, une ultime rencontre contre ce même Vines en finale de Forest Hills perdue 6/4 6/4 6/4 accentue cette impression: Cochet, fatigué par dix ans de campagne, est prêt à passer la main. |
Après toutes ces déconvenues, 1933 est l'année de la retraite annoncée. Battu sévèrement 3 sets à zéro en finale de Roland-Garros par l'australien Crawford, battu de nouveau par l'anglais Perry en coupe Davis, Cochet se décide à accepter l'offre de son vieux rival Tilden et signe un contrat professionnel. |
Henri Coccchet professeur Vers 1935 |
En 1950, Borotra et Cochet anniment une journée de formation pour les scolaires à Roland Garros |
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Dernière mise à jour : 24
Mai 2000
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Mars 2000.